La plus grande éruption solaire depuis 2005 s'est produite le 22 janvier 2012. Cette éruption solaire est de taille M-8.7.
"L'éruption elle-même n'avait rien de spectaculaire, mais elle a projeté dans l'espace une masse coronale à la vitesse phénoménale de 6.4 millions de km/h", a déclaré à l'AFP Doug Biesecker, physicien au Centre de prévision météorologique de la NOAA. Cette bulle de plasma peut parcourir la distance Terre-Soleil en quelques jours. Et lorqu'elle rencontrera la Terre, elle provoquera des orages magnétiques qui affaibliront le bouclier magnétique terrestre.
Cette éruption a été classée en catégorie 3 sur une échelle qui en compte 5. Elle est considérée comme "forte", mais pas "sévère".
D'après les prédictions de la NOAA, le plus fort de l'interaction de cette bulle de plasma avec le champ magnétique terrestre est attendu le 24 janvier vers 14h UTC (plus ou moins 7h). Les orages magnétiques peuvent provoquer des perturbations dans les systèmes informatiques embarqués à bord de satellites, et dans les communications radio au niveau des pôles.
Cette éruption solaire fait suite à une première qui a eu lieu vendredi 19 janvier de taille M3.2. La masse coronale de cette première éruption a frappé la Terre le 21 janvier.
Les éruptions solaires sont classées en différentes catégories selon l'intensité maximale de leur flux thermique (en watts par mètre carré, W/m2) dans la bande de rayonnement X de 1 à 8 angströms au voisinage de la Terre. Les différentes classes sont nommées A, B, C, M et X. Chaque classe correspond à une éruption solaire d'une intensité dix fois plus importante que la précédente, où la classe X correspond aux éruptions solaires ayant une intensité de 10-4 W/m2. Au sein d'une même classe, les éruptions solaires sont classées de 1 à 10 selon une échelle linéaire.
Le système solaire par Christophe.
Par le même auteur : Le Franc Français - Les timbres de France de 1849 à nos jours.
Dernière mise à jour : 10 Décembre 2023